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Promesse oubliee

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Kawaii797's avatar
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Literature Text

[AU]: Modern AU (mais l'histoire se répète pratiquement dans tous les AUs avec justes quelques changements)
[People]: Uruzet (Emilie) & Taddeo
[Mention]: Qannik
[Context]:
Uruzet & Taddeo se retrouve sur le lieu de leur première rencontre. Taddeo va mourir dans plusieurs jours (mois ?).




Je ne sais pas si c’était à cause de la fatigue ou si c'est à cause du jeu de couleurs qui se jouait devant moi mais j'avais l'impression de nous revoir, gamins, en train de courir dans les champs comme on avait toujours eu l'habitude de le faire. Le "trio", c'était comme ça qu'on nous appelait.

Je pouvais nous revoir galopant dans les prés du coquelicot en été, je revivais nos jours d’automne alors qu'on s'amusait avec les tonnes de feuilles mortes et bien évidemment, je revoyais le jour où Qannik avait eu comme bonne idée de faire de la luge hiver. Comment l'oublier ce jour-là ! Je crois même que la cicatrice de ce jour-là doit être encore présente. Et puis comment ne pas se souvenir de la tête qu'il avait faite lorsqu'il avait vu ma blessure. Il lui avait bien fallu que je lui répète 100 fois que je n'allais pas mourir pour qu'il se calme et arrête de pleurer.

Suite à ce déversement de souvenir, je commençais à resserrer la grippe que j'avais sur les bras de Taddeo sans m'en rendre compte. Je sentais mes yeux se gorgeaient d'eau, mais je ne pouvais pas détacher mes yeux de ce spectacle. Les larmes, bien que présentent, ne coulaient pas, du moins pas encore, comme des spectateurs qui retiennent leur souffle lors d'un Cliffhanger.

Comme pour me répondre, Taddeo resserra un peu son étreinte sur moi, semblant bien silencieux. Dire qu'il n'y a pas deux minutes, on riait à vive voix. Il posa doucement sa tête sur mon épaule comme s'il avait peur de me la casser s'il était trop brusque. Je pouvais sentir ses cheveux blonds chatouiller ma joue et son soufle frêle dans ma nuque. Mais cette fois si cela ne me rassura pas, au contraire. C'était l’élément déclencheur qui annonça le départ du flot de larmes qui était pendu à mes yeux depuis maintenant plusieurs secondes.

Ni une ni deux, je m'effondrais en sanglots alors que j'étais blottie dans ses bras. C'était trop, penser que tout cela ne restera au final qu'un rêve d'enfant était bien trop dur à encaisser.

Taddeo leva doucement la tête, il ne fit rien pendant quelques secondes semblant réfléchir à quoi faire puis se mit à caresser doucement ma tête. Bien sûr, cela ne fit qu'empirer mon état.

Je ne voulais pas qu'il parte, pourquoi lui ?


_"Uruzet...s'il te plaît." Sa voix était faible, brisée, il lui semblait difficile de parler. Sans répondre, je baissais la tête en fermant les yeux comme si je voulais faire mon possible pour ne faire face à la vérité "Uruzet...regarde-moi..." Je retins mon souffle lorsque je le sentis me retourner. Même si je lui faisais maintenant face, je ne pouvais toujours pas le regarder. Doucement, il prit mon menton entre ses doigts fragile pour levait doucement ma tête. Peu à peu, j'ouvris les yeux pour faire face à son visage, lui aussi en larmes. Taddeo était bien trop pale pour le penser encore vivant et ses yeux couleur cyan que j'adorais tant avaient à présent perdu de leur éclat naturel. Mais malgré ça, malgré tout, un faible sourire continuait d'arborer ses lèvres. J'étais plus qu'admirative de la force dont il faisait preuve à cette instant. Il allait mourir mais il continuait à sourire. C'était ironique de ce dire qu'il avait plus sourie ces derniers jours que lors de sa très brève vie.

_"Je...je v-veux pas que tu meurs..." J'avais déjà ma tête nichée dans sa nuque quand j'avais finalement prononcé ces paroles.

C'était quelque chose que j'avais voulu dire depuis longtemps, c'était  purement et simplement une bouffée d'air que de dire ce simple enchaînement de mots. Je n'avais jamais eu le courage de lui dire, c'était étrange...c'était comme si je faisais mon possible pour éviter l'inévitable. Pour éviter de penser qu'il allait mourir. Comme si je ne pouvais pas me l'avouer. Après tous, c'était vrai au final : je ne pouvais vraiment pas me l'avouer. Ce qui était parfaitent normal vu la situation et vue l'espoir qui s'animait encore fébrilement en moi. Au fil des larmes qui coulaient le long de ses joues cependant, je pouvais presque ressentir leur salinité me teindre mon âme. Je pouvais sentir bouillir au fond de moi une rancœur immense envers ce monde injuste. Une rancœur qui ne me laisserait à présent plus jamais en paix.

Peut-être que tout ceci n'est qu'un mauvais rêve. Peut-être que demain, on allait enfin lui ramener ce remède. Voir mieux : Il n'allait plus être malade du tout. Les miracles existent après tous, n'est ce pas ?

_"Je...m-moi...moi non plus je ne veux pas mourir..." Alors qu'il me caressait les cheveux sa voix se crispa d'un coup et à son tour, il fonda en larmes.
On resta ainsi, dans les bras de l'autre, en train de vider toute la tristesse qu'on avait pu accumuler jusque-là. La seule conversation qui se fit à ce moment-là était une faites entre nos larmes mais également entre nos gémissants et cries de désespoirs. J'avais tellement à lui dire, à lui avouer, à lui supplier même, mais aucun mot ne sortait, je n'arrivais plus à parler.
 Je me sentais totalement désarmée et impuissante face à la situation et mon esprit ne se focalisait que sur la tristesse qui était en train de s'écouler sur mes joues.

_"Shhh..Uruzet...ç-ça va aller d’accord ? " il déglutit difficilement semblant retrouver son calme après plusieurs minutes. Il se mit à me bercer en me prenant en premier mes mains et en frottant doucement son pouce contre une de mes paumes. Je pourrais presque m'endormir dans cette douce embrasse. Il fallait l'avouer, même si nous avions bien grandi, Taddeo savait toujours autant me comprendre et me calmer sans avoir besoin de mot. Doucement, me sentant prête à assumer la dure réalité, je levais la tête pour le regarder, me forçant à plonger mon regard brouillé dans ses yeux. Au fond de moi, je me sentais honteuse, je m'étais promis de ne pas craquer pour ne pas le rendre plus malheureux.

"Ca va mieux ?" je hochais fébrilement de la tête en réponse alors que je chassais les dernières larmes qui coulaient encore sur mes joues rouges et ceci avec ma manche. Ceci fit sourire Taddeo qui se mit à le faire à ma place. "Combien de fois je t'ai dit de ne pas faire ça ? Tu élargis tes manches en plus de les salir." Calmement, il reposa ma tête sur son torse et commença à fredonner une berceuse. Notre berceuse. La berceuse que chantonnait mère lorsqu'elle était en vie. Malgré tout, je le sentais encore tremblant. Au fond de moi, je savais que même s'il faisait ça pour me réconforter, il le faisait aussi pour drainer mon attention. Il ne voulait pas que je voie son visage encore en pleure. C'est qu'il était maître dans la tristesse silencieuse...mais plus pour longtemps à présent.

Petit à petit, il s'allongea par terre, alors que j'étais toujours dans ses bras. Il finit par brusquement cesser sa mélodie. Il faut dire que se mordre les lèvres n'aidait pas beaucoup. Ce fut alors assez évident qu'il voulait faire son possible pour ne pas retomber dans les larmes. 


"Hey, Uru.... t-tu me promets que tu v-vas ré-réaliser notre rêve hein ? Notre promesse qu'on a fait en printemps. Tu visiteras le monde entier comme on l'a promis ? Pis surtout tu souriras hein ? Tu souriras pour moi hein ? J-e refuse que tu sois tris-triste à cause de moi. P-pis comme ça... tu m-me ferais visiter tous les endroits du monde p-par t-ton sourire..........Je-...je"

Je me redressa alors de cette instant d’hésitation puis je mit sa tête sur mes genoux. Dans un dernier élan et avec les dernières forces qui rester au fond de moi je lui fis mon plus beau sourire. Certainement, mon dernier vrai sourire. J'avais compris ce qu'il voulait dire, il n'avait même pas besoin d'en dire plus que je saisisse l'entièreté de sa requête. Je voulais le soulager, faire en sorte qu'il n'ait pas à prononcer ses mots si douloureux à l'oreille. Et puis, il fallait dire que je ne voulais pas les entendre non plus. L'espoir qu'il puisse faire cela lui-même était encore trop présent pour.

_"Je te le promet."

J’essaya d'injecter de la joie et du bonheur dans mes paroles, dans mon sourire même. Bien que ceux-ci étaient faux et que mon coeur hurlait pour que j'arrête de faire ça. Mais comme on dit, 'chasse le naturel et il revient au galop'. Je devais faire de mon mieux pour que ses derniers jours soient les meilleurs de sa vie. De sa bien courte vie. Même si au final, cela ne me faisait plus souffrir qu'autre chose, je me devais se faire en sorte qu'il soit heureux, qu'il profite de l'instant présent. Ma souffrance ne devait qu'être moindre comparait à la sienne. Même, si en disant ça, je mentais, même si je ne le ferais jamais, je voulais faire en sorte qu'il parte heureux. Au fond, à quoi cela servait que je fasse tous ça. Cela ne servait plus à rien de faire ce genre de chose s'il n'était plus là. C'était parce que justement parce qu'il était là que je voulais les faire.

Face à cette réponse, Taddeo sembla surpris, mais sa surprise se remplaça rapidement par de la reconnaissance. Il semblait apaisé rien qu'en entendant ses mots. Il tendit alors sa main pour me caresser doucement la joue. Je me sentais coupable de jouer avec lui sur ce point-là, de lui mentir alors qu'il était à l'article de la mort. Car au final, cette promesse, comme la première, je ne la réaliserais pas. Dire qu'il fallait que je fasse juste des efforts serait une chose bien trop simple à dire. J'étais à bout, je savais en avance qu'après, je n'aurais plus la force de continuer cette voie-là.

_"Merci, vachoune." il fit une pause puis reprit en attirant doucement ma tête vers la sienne jusqu'à ce que nos deux fronts ce touchent "Je t'aime."

_"Je t'aime aussi... "

Après tout, ce qui arrive, c'était de ma faute, tout était de ma faute.

J'aurais dû mourir ce jour-là.
NE JAMAIS ME LASISER ECRIRE- SURTOUT QUAND IL EST TARD-

Non plus sincèrement, j'ai tendance à avoir énormément d'histoire en tête, d'idée, mais je les mets qu très rarement à l'écrit (la plupart du temps par flemme). Cependant, cette fois si j'ai voulu faire un effort, principalement, car je veux m'améliorer aux niveaux de mes textes.

Je ne sais pas si je continuais à posté ici (et je ne pense pas que cela deviendra une habitude ahahah) mais c'est toujours bien de passer du temps sur ce genre de chose.

Il y en encore plusieurs choses que je n'aime pas comme des tournure de phrase ou des répétition (et il doit rester des fautes) alors je changerais peut-être. DE TOUTE FACON C'PAS COMME SI DES GENS ALLAIENT LIRE. Je rie si je perd -encore- un watch n'empêche.

Note diverse :

_Si vous n'avez pas compris, du moins au début, Uruzet et Taddeo sont assis par terre avec Taddeo qui enlace Uru par-derrière. Je n'ai pas trouvé de moment propice ou même un endroit où le placer so well
_Uruzet et Taddeo sortent ensemble- Mais c'est assez spécial, ils sont meilleurs amies de base et Taddeo à juste émit le regret de n'avoir jamais eu de copine. Par conséquent Uruzet proposer qu'il sorte ensemble. A noter que c'est une relation purement platonique (genre, ils se sont jamais embrassés- Enfin sur la bouche quoi-). Je ne sais même pas s'il y a des sentiments amoureux (je ne pense pas) mais ils sont très trèèèèèèès proche. J'imagine qu'on peut les voir comme des âmes soeur- (et non pour moi âme soeur =/= lover ahahah). Bref, je n'arrive pas à décrire leur relation :'D.
_Le texte devait être plus long mais...meh
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Eulascenu's avatar
MES PAUVRES SENTIMENTS OQEFHIFUKOEFSG